Se faire virer, comme on dit, ça peut arriver à tout le monde. Aujourd’hui, se faire licencier n’est plus forcément lié aux compétences, mais à d’autres facteurs, et c’est souvent une occasion de rebondir plus haut que d’où l’on est tombé.
J’ai travaillé pendant 20 ans dans un secteur dans lequel se faire licencier était assez fréquent : la publicité. J’ai donc été viré plusieurs fois, et, à chaque fois, je considérais ce coup du sort (même si parfois je l’avais mérité) comme une occasion de trouver mieux : une plus chouette agence, des collègues plus sympas, et surtout de plus belles opportunités. Si à l’époque j’avais su ce que je sais aujourd’hui, j’aurais aussi cherché une agence dans laquelle j’aurais pu nourrir mes valeurs.
Nourrir ses valeurs, à quoi ça sert ?
Nous avons toutes et tous des valeurs et, précisément, il faut leur accorder de la valeur. Nos valeurs sont nos motivations profondes comme, par exemple, l’empathie, l’éthique, l’harmonie, la justice ou encore l’humour. Mais nous pouvons considérer ces motivations comme des valeurs uniquement si nous les défendons coûte que coûte. Si l’humour est important pour nous et qu’on l’inspire aux autres, leurs permettant d’avoir de l’humour eux aussi, alors il s’agit peut-être bel et bien d’une de nos valeurs. Nourrir nos valeurs nous permet de nous sentir bien, alors si on arrive à les exprimer dans notre métier ou au sein d’une organisation, on finit par se sentir comme « un poisson dans l’eau ».
Une prime de licenciement, l’occasion de voir plus grand !
Quand une personne est virée, elle a souvent tendance à s’écrouler. À se sentir nulle, minable. On veut vite retrouver un job. Alors qu’une prime de licenciement, ça peut justement nous donner le temps de réfléchir. D’autant qu’à un certain âge, on a parfois le sentiment qu’on ne pourra récupérer que les miettes du monde du travail. On est trop âgé, on n’a plus la cote, on ne vaut plus rien sur le marché. En fait, c’est tout l’inverse. Bien sûr, les chiffres démontrent qu’au-delà de 50 ans, on a plus de mal à se faire engager. Mais c’est peut-être une bonne nouvelle.
À l’âge de la maturité, devenez qui vous êtes vraiment !
Se faire licencier à tout âge, mais sans doute davantage aux alentours de 40 ou 50 ans, c’est l’occasion de s’aligner pleinement à ses valeurs et de faire un métier qui vous passionne. Vous aurez sans doute moins de revenus dans un premier temps, mais le plaisir et l’énergie retrouvée combleront ce vide matériel. Vous aurez l’impression de vivre ou de revivre et, petit à petit, vous rayonnerez. Et si vous ne voulez pas devenir indépendant(e) ni lancer votre propre entreprise, il existe un service appelé Smart qui s’occupe de tout (smartbe.be en Belgique et smartfr.fr en France).
Allez-y, vivez !